C'était une année exceptionnelle, pour les sélections nationales camerounaises. Elle a été marquée par la participation de cinq équipes du Cameroun à des compétitions continentales et mondiales. Aujourd’hui nous recevons pour un entretien exclusif, Camille NJOH EKITTI, Secrétaire général à la fédération Camerounaise de basketball.
Volum’3 Cameroun : Quel est votre regard sur les performances respectives des sélections nationales dans les différentes compétitions auxquelles elles ont pris part cette année?
Camille Njoh : Nos équipes sont encore jeunes et plusieurs autres pépites frappent à la porte. L'avenir s'annonce donc très radieux si nous continuons de rester vigilants, si nous continuons de travailler dans le bon sens, si nous maintenons la stabilité autour de nos sélections. Quand je parle de stabilité, je parle des différents staffs. L'ecart entre nos sélections et les sélections internationales,n'est pas énorme.Nous l'avons vu notamment lors de la coupe du monde des U19 à Lausanne en Suisse.Nous n'avons pas été ridicules.Dans l'ensemble donc, Il suffira juste de bien travailler dans un certain canevas et de rassembler tous nos jeunes internationaux à travers le monde. Il faut faire une bonne préparation pour que nous puissions rivaliser d'ardeur avec les meilleures nations du monde. De ce côté, il y a encore du chemin, mais nous avons les atouts qu'il faut.
Volum’3 Cameroun : Il est clair que la gestion de cinq équipes de ce niveau, demande une logistique et des ressources considérables. Quelles ont été les plus grandes difficultés rencontrées par la Fédération Camerounaise de Basketball durant cette année de compétition pour gérer tour à tour les U19 garçons et filles,les séniors dames et messieurs et enfin les U16 garçons et filles?
Camille Njoh : La mise à disposition des moyens à temps par l'etat du cameroun,afin de permettre un respect scrupuleux des stratégies de préparation adéquates pour ces sélections, stratégie généralement mise sur pied par le staff technique encadré par la Fédération,n'a pas toujours été appropriée. Il était donc un peu difficile de respecter les différents plans de préparation de nos sélections. Nous avons néanmoins réussi à être présents à temps dans tous les lieux de compétition. C'est notre expérience qui parle. Cette année 2025 nous servira à mieux préparer les autres compétitions. Il y a toujours des leçons à retenir, des leçons à tirer d'une compétition internationale, que l'on gagne ou pas.
Volum’3 Cameroun : Pour terminer, nous le savons la formation est un pilier essentiel du développement. Quels sont les projets de la Fédération Camerounaise de Basketball pour renforcer cette formation des jeunes joueurs mais aussi des entraîneurs et des arbitres?
Camille Njoh: Chez nous la formation est continue, elle est perpétuelle, c'est d'ailleurs le socle de notre basket, c'est le socle de notre discipline. Nous n'attendons pas une période bien précise pour organiser les stages, ou les formations de nos entraîneurs, de nos arbitres, de nos instructeurs et même de nos joueurs.Pour les joueurs spécifiquement,on peut citer des initiatives comme celle du camp régional FIBA qui a été organisée l'année dernière, ici même à Douala, où on avait une quarantaine de jeunes prospects africains qui rivalisaient.D'autres initiatives comme Ball For Her, organisée pour les jeunes femmes, c'est un basketball spécialement féminin;le Junior NBA, le Basketball With Us Borders, etc. Il y a d'autres initiatives privées venant de certains joueurs internationaux qui organisent des camps de basket au Cameroun. Tout cela contribue à renforcer les capacités de nos entraîneurs et de nos joueurs...
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Martin Luther PII (Stagiaire)