Fête de la Musique 2025 : l'IFC Douala embrase la scène jusqu’à l’aube

Pour la fête de la musique édition 2025, l’esplanade de l’Institut Français du Cameroun à Akwa s’est métamorphosée en une scène urbaine vibrante, sans murs ni barrières jusqu'au petit matin. 

Pas de salle fermée, pas de fauteuils ni de rideaux : le décor était celui de la ville. Le ciel étoilé en guise de plafond, les rues comme coulisses. Fidèle à l’esprit de la fête de la musique, l’événement a mis l’art dans la rue, gratuitement, sans filtre ni ticket. L’esplanade de l’Institut est devenue le théâtre d’un moment collectif hors du temps. En effet, dès la fin de l’après-midi ce samedi 21 juin 2025, les premières vibrations ont attiré les passants. Les klaxons se sont tus, remplacés par les basses profondes et les voix amplifiées. Rapidement, la foule a envahi l’espace : jeunes en bande, familles entières, mélomanes passionnés et curieux de passage, tous réunis autour d’une même attente pour vivre l’exceptionnel.

La promesse a été tenue. Mr Leo, l'un des brillants artistes qui font la fierté de la scène urbaine camerounaise, a mis le feu au lieu dit avec ses tubes engagés et son énergie scénique inépuisable. Chaque refrain était repris par la foule, comme un hymne collectif. Or, la magie ne s’est pas arrêtée là. Tout au long de la nuit, une diversité d’artistes locaux et émergents ont pris la scène d’assaut, explorant des sonorités allant de l’afrobeat au bikutsi revisité, en passant par la soul, le rap et le jazz fusion. Aucun temps mort, aucun silence : la musique a été continue, vivante, habitée. Ce qui devait être un simple concert s’est transformé en une veillée musicale géante. L’ambiance ne faiblissait jamais : plus les heures avançaient, plus la fête gagnait en intensité. 

L’Institut Français a ainsi réussi son pari. Celui de faire de la musique un lien direct entre artistes et citoyens, dans un esprit d’ouverture et de partage. Il faut le dire, la fête de la musique, ce 21 juin à Akwa, a dépassé le simple cadre d’un événement : elle est devenue un manifeste vivant pour une culture accessible, populaire et vibrante. 

 Jiresse Nguepi ( Stg)